Fabrication d'un manche de scie japonaise ou d'un fourreau de couteau japonais:
La fabrication d'un manche de scie est une tâche assez facile à réaliser. C'est un bon exercice pour un débutant. Et il est toujours préférable de se fabriquer son propre manche à ses proportions et la taille souhaitée. L'opération consiste à façonner deux tasseaux plats, l'un plus épais viendra recevoir l'épaisseur de la soie (la pointe d'insert). Il faut détourer au plus ajusté possible la soie, en s'arrêtant juste avant la pointe de la soie. Celle-ci devra ultérieurement rentrer en force en étant chauffé au fer rouge, à l'aide d'un chalumeau.
Une fois nos deux tasseaux terminés, il faudra les coller. Il faudra soigneusement éviter que la colle ne déborde à l'intérieur afin de ne pas bloquer le passage de la soie.
À présent vous pouvez façonner au rabot votre manche, un léger creux au milieu, une forme ovale, ou hexagonale. Vous pouvez lui façonner la forme que vous préférez. Traditionnellement elle est ovale et le manche doit être long (plus long que la lame) pour équilibrer les mouvements. Vous pouvez maintenant gainer le manche.
Quelle essence choisir?
Traditionnellement il s'agit de magnolia ou de paulownia. Il faut un bois léger et tendre. Vous pouvez choisir d'autres essences mais elles devront être légère, encore une fois il s'agit d'équilibrer la scie, le poids doit se concentrer vers la lame.
Quelle forme et quel choix de gainage?
On peut le gainer d'une cordelette de coton, de canne et également de grip (raquette de tennis) ou guidoline pour les scies les plus longues (charpentier). Encore une fois il s'agit de choisir ce qui vous convient le mieux entre esthétique et pratique. Personnellement je rajoute toujours de la gomme laque sur la canne après l'avoir huilé, cela augmente la durée de vie de la canne et ça permet d'avoir une meilleure prise en main (grip).